120111 | Son of the sun – Journal d'Onew parties 1 et 2

Semblable et pourtant différent, le repos, lentement


Avec les promotions à l'étranger et l'emploi du temps de ces dernières années, le nombre d'avions que j'ai pris a augmenté.
Je me demande si les gens qui aiment voyager diraient « Wah, je suis trop jaloux » en voyant mon passeport plein de tampons.
Pour être honnête, faire des performances et des activités à l'étranger n'est pas aussi reposant qu'on pourrait le croire. [sous entendu : il n'est pas vraiment possible de profiter des séjours à cause des emplois du temps chargés].
En plus, dans les pays où les gens nous connaissent déjà, il nous est impossible de marcher tranquillement en dehors de l'hôtel, alors les chances d'expérimenter la culture locale sont en effet très limitées.
Des fois, quand les gens me demandent quel plat j'ai le plus aimé à l'étranger, ma réponse c'est le « Room service », et un jour, la personne en est presque tombée de sa chaise (de surprise).
Peut-être que c'est la raison pour laquelle j'ai tellement aimé ce voyage : la possibilité de me détendre et de profiter de la culture espagnole. Dans tous les restaurants, je pouvais toujours trouver des plats espagnols que je n'avais jamais vus.
On a suivi le rythme espagnol : on prenait le petit déjeuner et on dînait tard, on faisait des sorties à plus de minuit, on allait acheter au marché des fruits et de quoi faire des sandwichs, etc. Ca m'a fortement marqué.

En plus de tout ça, j'ai pu rencontrer les amis de K [K pour Korea-Corée ?], Jordy et sa famille. C'était une expérience merveilleuse, que je n'oublierai pas de sitôt. Natalia et Jordy, ce couple qui a donné naissance à deux enfants. Geel, 4 ans, et Naury, 2 ans. Dès qu'ils ont un moment, ils vont se promener au parc devant leur maison. La ballade dans le parc en vêtements simples, avec des fruits et des sandwichs se transforme en pique-nique. Les enfants jouent comme des petits fous, pieds nus dans l'herbe. Je pensais que plus l'endroit était grand, plus l'inquiétude des parents devait être grande, elle aussi (par rapport à la sécurité des enfants à surveiller). Mais étrangement, ils ont l'air plus tranquilles et détendus que dans leur petite maison.

Le temps que nous avons passé ensemble,
le brunch et le pique-nique que nous avons préparé ensemble.
A chanter des chansons et jouer avec Jordy et les enfants, comme un habitant de Barcelone.
A profiter de la vie ordinaire, au parc, tranquillement.
Ah, depuis combien de temps est-ce que je n'avais pas pu me détendre autant...
Ce pique-nique, 5 personnes, courant tranquillement dans le parc.


*


Tout le monde dort, je suis le seul encore debout.
Barcelone est vraiment une ville intéressante.
Vivante, excitante, pleine de choses à faire ; je ne me suis pas ennuyé une seconde.
Peut-être que dans futur lointain, lointain, revenir ici pour une lune de miel avec la personne que j'aurai épousée serait une bonne idée.
Ou peut-être revenir avec mes parents, dans quelques années.
Je pense à ce genre de chose, mais ce qui est intéressant, c'est que depuis que je suis rentré, j'y pense encore et encore.
Plutôt que de chercher sans cesse ces petites boutiques locales, dans les ruelles, ou n'importe où.
Ce qui m'a marqué, c'était de pouvoir me détendre et observer tranquillement les gens qui marchaient devant le petit café à côté de l'église.
Après un moment, en repensant à Barcelone, je me dirai « Ah, on a passé un moment génial dans cette ville, à écouter les cloches de l'église sonner », non ?
Écouter le son des cloches dans les rues silencieuses alors que la ville dort encore.
Les soucis disparaissent ; ne plus penser à rien.
Être ému sans raison particulière.
Pouvoir rester quelque part jusqu'à ce que le café refroidisse.
Ce serait encore mieux avec quelqu'un. [il était seul dans le café]
Si cette personne peut voir ce qu'il y a dans mon coeur, c'est génial
Même si elle ne le peut pas, ça ne fait rien.

L'angle du rayon de soleil sur le sol, le poids des lumières, les sons tonitruants, l'atmosphère dépaysante qui apporte la bonne humeur.
En plus de ce paysage, peu importe qui est à vos côtés ou si vous êtes seul, peu importe, car vous pouvez toujours ressentir ce bonheur.
Jusqu'à présent, une des raisons pour lesquelles je peux encore me rappeler vaguement ce qui s'est passé à Barcelone, c'est ce genre d'atmosphère détendue, ce temps qui n'appartenait qu'à moi appelé « SIESTA ».
Pas de grande conversation, mais un moment où les cœurs sont grand ouverts.

Comme je chéris ce moment (passé à Barcelone) de tout mon cœur, et j'ai couché beaucoup de mots sur le papier.
Je ne suis pas comme Key qui capture les moments avec ses photos ; je suis plutôt du genre à écrire pour exprimer mes sentiments.
Il semble que je sois plus une personne 'analogique' que 'digitale'. [Il veut dire qu'il est plutôt de la 'vieille école'.]
Dire que j'ai écrit un 'article' pour décrire ce que j'ai fait à ce moment-là (à Barcelone), ce serait un peu généreux. 'Récit' correspondrait mieux. Trimballer un petit carnet pendant le voyage. Organiser et noter tout ce que j'ai en tête quand j'ai le temps. Aujourd'hui, on a tendance à utiliser les téléphones pour noter les choses, mais on dirait bien que je préfère écrire les choses, avec des mots, plutôt qu'avec des photos.
Je tiens un journal depuis que je suis jeune, et aujourd'hui encore. Mais je n'ai jamais osé relire ce que j'ai écrit quand j'étais jeune ; même en étant curieux, je n'ai jamais rouvert mes journaux pour relire. Peut-être par gêne ; ce sont es choses que je suis le seul à savoir. Le gêne de lire les mots d'un moi plus jeune ? Je veux juste garder ça comme c'est. Par contre, je rouvre souvent des lettres que mes amis m'ont envoyé depuis l'école primaire. Beaucoup m'ont écrit « les vêtements jaunes te vont vraiment ». A chaque fois que je relis ça, j'ai un fou rire. Est-ce que je porte vraiment souvent du jaune ?

A Barcelone, marcher au milieu de bâtisses anciennes provoque un léger sentiment de joie.
Si je réfléchis sérieusement en avançant vers elles... Par rapport aux bâtiments récents, on a l'impression qu'elles nous disent « Jeunot, j'étais là avant le grand-père de ton grand-père. »
Penser ce genre de chose est vraiment intéressant.
Est-ce que c'est parce que j'aime parler à mon esprit ?
Comme entrer dans un film ou entrer dans un dessin animé. Où différentes époques peuvent s'échanger.
Des fois, les gens qui passent à côté de vous peuvent être d'une autre époque.
Arrivées là grâce à une machine à voyager dans le temps...
Penser à tout ça en marchant tranquillement
Pour moi, tout ça, c'est des souvenirs heureux.

PS :
Concernant la « Siesta ».
En espagnol, « siesta » veut dire « sieste », et ça se passe tous les jours à partir de 13h. Tout le monde ici est profondément engagé dans sa sieste, jusqu'à 18h quand le soleil se couche doucement.
Le moment le plus fort de la journée se passe dans sa seconde partie.
La lumière du soleil au dessus de la Méditerranée, l'air marin doux, le vin rouge parfumé, la délicieuse salade du chef, les peintures de Picasso, les scènes, les unes après les autres, de films sud-européens, le foot dans les rues de Madrid, les légendes mystérieuses de l'Amérique latine, les chansons pop françaises, Bossa Nova... Toutes ces choses sont des moyens agréables de « soutenir » le pays des rêves d'Espagne, et c'est aussi de là que vient l'idée de la musique de la siesta vient.



Source : journal d'Onew pour Son of the sun (pages 129-131 et 239-241)
Traduction anglaise : vivz @ sp
Traduction française : Freyde @ SHINee France

J'étais trop émue en faisant la trad (et y en a plein sur Twitter qui l'ont aussi été apparemment :') )... Sa façon décrire, sa façon de penser qu'on voit à travers les choses qui ont été importantes pour lui, ses mots, ça m'a trop touchée.
J'ai eu de la peine aussi en le voyant tellement insister sur le fait que ce genre de chose c'était rare pour lui (eux) et de voir qu"il en avait tellement besoin. Du coup, je suis aussi super heureuse qu'il ait pu vivre ça (et qu'il ait découvert la siesta mwahaha!). C'est la première fois qu'on a un texte aussi personnel, et franchement ça m'a trop touchée.

Voilà ! La sérénité, c'est ça ! Franchement, ça m'a fait encore plus de peine de Jjong et Minho aient pas été là.
Mais Onew j'ai quand même été vachement plus touchée ; c'est un peu triste parce qu'on dirait pas que c'est un jeune de 21 ans qui écrit xD mais c'est super beau !

j'aime surtout :

"Écouter le son des cloches dans les rues silencieuses alors que la ville dort encore.
Les soucis disparaissent ; ne plus penser à rien.
Être ému sans raison particulière.
Pouvoir rester quelque part jusqu'à ce que le café refroidisse.
Ce serait encore mieux avec quelqu'un. [il était seul dans le café]
Si cette personne peut voir ce qu'il y a dans mon coeur, c'est génial
Même si elle ne le peut pas, ça ne fait rien."

Ou quand il parle de son journal, et des lettres de ses amis surtout ; c'est pas un truc qu'il était obligé de raconter, ça ; oui ça fait vraiment nostalgie. Je suis contente qu'il ait vu cet endroit où il s'est senti tellement bien. Ce serait dur de faire aimer Paris de la même manière xD

Il finit un peu sur une touche extraterrestre avec sa machine à voyager dans le temps lol mais même <3

Justement, j'ai du mal à voir la "magie" de Paris xD Par rapport à la détente et tout qu'ils ont tellement aimé à Barcelone. En plus février ça caaaaille !!

Je vis pas vraiment à Paris, j'y vais juste les weekend et dans la journée, alors galérer pour y aller et en revenir aide pas à soutenir le "mythe Paris" à mes yeux, certes xD

Ah...Onew, Onew...

C'est marrant, malgré qu'il soit une "star", on dirait qu'il aimerait avoir une vie simple, ou du moins qu'il se sent près à se marier et à former une famille?!
Je dis ça car les moments qui semblent l'avoir le plus marqués sont ceux passés avec la famille espagnole qu'il a rencontré et puis le moment quand il est seul dans le café et qu'il dit que ce serait mieux s'il était avec quelqu'un et enfin, le moment où il dit qu'il aimerait revenir à Barcelone avec son épouse pour un voyage de noces...

Sinon, quand il dit qu'il aime parler à son esprit, comme quand on se parle tout seul dans sa tête, ça ne m'étonne pas, il a l'air de beaucoup réfléchir, d'être un rêveur ^^

@ Freyde et Nana : C'est vrai que dans leurs écrits à tous les trois, il y a un sentiment de sérénité, ce voyage leur a clairement fait du bien, une vrai pause dans leur emploi du temps surchargé ^^

J'ai pas encore lu celui de Key, est-ce qu'il a déjà été traduit sur le forum?

En tout cas, j'aime beaucoup ces journaux "intimes", on en apprend beaucoup sur eux et leur état d'esprit, beaucoup mieux qu'une interview

@ Nana : Merci

Je ne pense pas que ça aille jusqu'à déjà "avoir envie de se marier et fonder une famille", mais je pense qu'il a pu trouver un style qui lui plaira pour quand ça arrivera *_*

Et le côté "simple" d'Onew c'est vraiment un truc que j'aime chez lui aussi <3

J'ai adoré c'est tellement pronfond ! et c'est un grand romantique notre Onew